JOURNAL N°6 DE MAI 2008
DERNIERE MISE AU POINT ! 1 / 1
En décembre 2007, nous avons publié notre journal n° 4 qui a donné lieu à la lettre ouverte aux Saint Firminois de la municipalité et de son Maire. Notre journal n°5, début janvier 2008, répondait à cette lettre ouverte.
En effet, notre journal n° 4 avait pour but d’informer la population car de nombreuses personnes se posaient des questions sur les résultats de nos actions depuis la création de l’association en 2002. Nous avions annoncé à cette occasion que nos interventions seraient rendues publiques en 2008. Ce journal avait également pour but de mettre en garde les nouveaux élus sur les difficultés qu’ils pourraient rencontrer après les élections compte tenu des renseignements en notre possession.
Le 10 janvier 2008, Monsieur le Maire s’est soudain investi de pouvoirs normalement réservés aux juges et nous a adressé par huissier, une sommation interpellative. Bien évidemment, une fin de non recevoir a été réservée à cette sommation sur les éléments que nous réservions à la justice. Cette sommation que nous considérons comme une nouvelle menace a coûté à la commune la somme de 138 euros 62. Il semblerait que Monsieur le Maire sous prétexte de défendre les intérêts de la commune utilisait l’argent public à sa propre initiative, n’ayant pas à cette date le pouvoir d’ester en justice qui devait lui être donné par le conseil municipal.
Le 17 janvier 2008, suite à une délibération, ce pouvoir a été voté par le conseil municipal à l’unanimité des membres présents à l’exception d’un conseiller absent depuis des années de tous votes ! Cette délibération avait pour but « d’attaquer » l’association et ses dirigeants en justice pour des accusations non fondées, en précisant que tous les frais de justice seraient à la charge de la commune. Nous avons noté depuis, que quatre des élus qui ont voté ne se sont pas représentés aux élections !
Dimanche 20 janvier 2008, un article paraissait dans le Dauphiné Libéré avec un titre particulièrement guerrier : « La commune va attaquer une association en justice ».
Au mois de février 2008, Monsieur le Maire et un élu déposaient plainte à l’encontre de l’association et de ses dirigeants pour dénonciation calomnieuse en engageant les finances de la commune (avocats).
Il faut préciser que l’association n’a jamais déposé plainte contre la commune, bien au contraire, nos actions ayant toujours été guidées par la défense des intérêts de la commune et de ses habitants. Certains élus mis en cause profitent de la protection de la commune pour ester en justice en son nom, alors que seule l’association était là pour la protéger. Ainsi, notre commune subit une double peine, la première lorsqu’elle est victime d’élus, la seconde lorsque ces mêmes élus utilisent les finances de la commune pour défendre leurs propres intérêts.
Une question simple devrait interpeller chacun des habitants : pourquoi l’association aurait dû déposer plainte contre des élus si ces mêmes élus avaient autant défendu les intérêts de la commune ?
Actuellement et quoi que certains aient pu affirmer, ces affaires sont toujours en cours et si nécessaire, nous saisirons les plus hautes instances de l’Etat, de ce fait nous ne pouvons vous en communiquer les détails. Bien entendu, nous ne manquerons pas de vous donner toutes les raisons pour lesquelles nous avons dû déposer plusieurs plaintes à l’encontre de certains élus et autres personnes.
Cette information sera également faite aux lecteurs du Dauphiné Libéré, la loi nous permettant un droit de réponse suite à l’article du 20 janvier 2008, mettant en cause l’association.
Nous avons bien pris en compte l’impatience de certains quant aux révélations promises par l’association, qu’ils soient rassurés, les engagements pris seront respectés.
Quoi qu’il en soit, nous sommes bien décidés à poursuivre ce que nous avons engagé, tout le monde devra prendre ses responsabilités (anciens et nouveaux élus) et personne ne pourra dire qu’il n’avait pas été prévenu.
En cette période post-électorale où de nombreux élus se demandent où est passé l’argent public en commandant des audits coûteux pour les collectivités, nous nous adressons à tous de l’Etat à la Commune en passant par la Région et le Conseil Général pour leur indiquer modestement mais gratuitement comment l’argent public est « dépensé » !
Pour l’association B .A LGHISI Retour JOURNAUX