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Nous avons alors compris qu'en multipliant les classements sans suite (y compris lorsque nous ne déposions
pas plainte?) le Parquet donnait l'occasion à la municipalité de déposer plainte à l'encontre de l'association et ses
dirigeants pour dénonciations calomnieuses sans que l'association puisse utiliser ses voies de recours, les
classements sans suite lui étant soigneusement cachés.
C'est ainsi qu'en février 2008, Monsieur le Maire, son premier adjoint, déposaient plainte à l'encontre de
l'association, suivis en avril par le fils du premier adjoint, gendarme territorialement compétent sur la commune.
A ce jour, et malgré une demande de l'avocat de notre association, aucune nouvelle de l'avancement du dossier
ne nous a été communiquée par Monsieur le Procureur!
Cependant, lorsque l'on dépose plainte pour dénonciations calomnieuses, suite à des décisions ''provisoires
de la justice" tout en utilisant l'argent public pour se défendre, il est de bon ton de pouvoir justifier devant
un tribunal, que les faits dénoncés étaient faux et là, nos dossiers et les centaines de documents en notre possession
pourront sans équivoque prouver les faits dénoncés ainsi que notre légitimité à défendre les intérêts de la
commune et de ses habitants.
Plusieurs autres plaintes ont également été déposées pour défaut de communication de documents administratifs
avec pourtant, un avis favorable de la CADA! Ou encore, entrave d'une manière concertée et à l'aide d'intimidation
et menaces à l'exercice d'une association. Toutes ces plaintes ont été classées sans suite pour absence d'infraction?
Bien sûr et à de nombreuses reprises, nous nous sommes aussi adressés en Préfecture (rendez-vous, lettres
etc...). Du fait que la commune est la plus petite représentation de l'Etat sur notre territoire, nous pensions peut-être
naïvement que le Préfet, représentant de l'Etat serait à même de nous venir en aide, afin de protéger les intérêts
de la commune et de ses habitants. Là encore, aucune assistance à nos démarches, '' même si l'objet sert la
défense de l'intérêt collectif '' nous écrivait Monsieur le Préfet. Dans un autre courrier en date du 9/01/2008,
Monsieur le Préfet qui répondait à plusieurs interrogations de l'association sur son rôle, nous mettait en garde:
'' J'observe par ailleurs que le nombre et le caractère aussi systématique qu'imprécis des irrégularités dénoncées
lors de vos différents entretiens avec mes services pourraient conduire le Procureur de la République à soulever
le caractère abusif des plaintes déposées, ce qui pourrait se traduire, le cas échéant, par une condamnation en
conséquence de l'association '' Mieux vivre dans la transparence'' à Saint Firmin. Il vous appartient donc de
veiller à une juste analyse de la situation locale ''.
Nous nous demandons toujours, s'il s'agissait là, '' d'un conseil d'ami''?
En clair, lorsque vous avez dénoncé deux ou trois malversations de vos élus et même s'il y en a de nombreuses
autres, il ne faut plus les dénoncer pour ne pas être condamné!
Entre dénonciations calomnieuses et plaintes abusives, on peut se demander à qui profite le code pénal?
Pourtant, nous avons encore une dizaine d'affaires particulièrement '' croustillantes '' à dénoncer, mais devant
les classements sans suite répétés et le risque d'être condamné pour plaintes abusives ou dénonciations
calomnieuses, nous tiendrons au chaud ces affaires en attendant que la justice veuille bien s'en emparer!
Néanmoins, toutes ces affaires feront l'objet d'un journal soumis à l'appréciation des lecteurs-payeurs.
Ainsi, nous pensons vous avoir démontré que nos élus ont encore de beaux coups à réaliser et nous de belles
factures à payer, tant ils semblent profiter d'un régime judiciaire particulier dont les médias font écho chaque jour.
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