JOURNAL N°3 AOUT 2003 Page 1/ 2
Nous remercions le conseil municipal de SAINT FIRMIN qui bien involontairement nous donne l’occasion de préciser à nouveau notre action.
L’article du conseil municipal au titre prometteur « Le savoir c’est mieux » laissait à penser que des révélations importantes allaient être faites à la population. La lecture de cet article ne répondait en rien aux préoccupations de l’association et de la population.
De l’avis d’un bon nombre d’habitants, la montagne avait accouché d’une souris.
Plus important encore, au-delà d’informer la population, cet article n’avait d’autre but que de discréditer l’association en l’empêchant de réaliser les buts qu’elle s’est fixée. Nous profitons de cette occasion pour avertir que tout autre tentative par quelque moyen que ce soit fera l’objet d’une plainte en justice.
En effet, l’association trop respectueuse du droit et des personnes ne se permet pas d’avoir des propos approximatifs, évasifs sans fondement qui ont un caractère diffamatoire. Tous les sujets rédigés dans notre journal sont vérifiés et n’ont de base que le comportement public des personnes qui ont en charge la commune ainsi que les décisions qu’elles prennent. Si ce comportement ou décisions demandent éclaircissements ou contestations ; ce ne peut être de la diffamation mais tout simplement l’expression de la démocratie.
Bien évidemment, le pas est vite franchi entre diffamation et démocratie, tout tient en fait au lieu où s’exprime ce noble principe : « chez soi ou chez les autres ».
Il ne peut y avoir diffamation lorsqu’une association légalement déclarée réalise ses buts légalement déposés en communiquant des faits ou écrits que les habitants sont en droit de connaître.
Concernant l’enquête publique du Villard :
Cette enquête correspond au schéma décrié dans notre journal n°2. A savoir, un chemin communal tombé en « désuétude » (un grillage empêchait depuis de nombreuses années quiconque d’y passer). Le propriétaire d’une maison pour mieux la vendre, demande à la commune de céder ce chemin qui passe devant chez lui. Ce propriétaire et cela à son importance, n’est autre que Madame MULLER, Maire de la commune de SAINT JACQUES.
Concernant les chemins communaux :
Il est pour le moins déplaisant pour les habitants qui payent impôts et taxes sur une commune de s’entendre dire qu’il n’y a pas d’argent pour entretenir les chemins. Ceci est un droit et une nécessité, les communes et plus particulièrement les communes rurales ne peuvent en aucun cas s’y soustraire, il en va de la libre circulation ainsi que de la sécurité.
Bien évidemment la taille des haies et l’élagage des arbres bordant chemins et routes sont à la charge des propriétaires. La loi l’impose à l’aplomb des limites de propriétés et non à l’aplomb des chaussées. C’est au Maire de la commune de le faire respecter. La responsabilité de tout dommage ou accident causés par ces débordements peuvent être impliqués aux propriétaires riverains ainsi qu’au Maire. La loi respectée, c’est trois quart du travail effectué. Notons également qu’un emploi jeune a été embauché à la commune avec dans ses attributions, l’entretien des chemins.